BD et recherche épidémiologique...

santé et santé mentale

Le consentement en recherche médicale

La loi protège les personnes en ce qui concerne la recherche médicale. Ainsi, pour participer à un projet de recherche clinique, chaque personne doit être informée de ce à quoi elle s’engage.

Le consentement libre et éclairé n’est pas seulement d’un formulaire à signer. Dans le processus, l’information doit être présentée de manière compréhensible et de façon à permettre aux personnes de décider si, oui ou non, elles veulent prendre part au projet de recherche à titre de participants.

Quand il s’agit de faire participer des enfants, cette phase d’information peut être plus complexe. C’est pourquoi, pour son projet de recherche EpiArbo l’institut Pasteur a eu l’idée d’utiliser la BD. Une mission qui a évidemment intéressé Ink Link  !

Les Arbovirus

En Guyane, les moustiques propagent un certain nombre de Virus appelés « Arbovirus ». Ces derniers causent des maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika.

Il est difficile de savoir combien de personnes ont été infectées par ces virus. En effet, parfois la personne ne sera pas malade ou alors les symptômes ne permettront pas de savoir quelle arbovirose la personne a contracté.

Pourtant, pour mettre en place des mesures de santé publique et protéger les personnes les plus vulnérables, il est important de savoir quels sont les virus qui ont circulé et quel pourcentage de la population a été affectée.

Une étude de l’Institut Pasteur de la Guyane

2500 personnes tirées au sort dans la population Guyanaise recevront la visite d’enquêteurs de l’Institut Pasteur.  S’ils acceptent de participer à cette recherche clinique, ces Guyanais fourniront un petit échantillon de sang qui permettra de savoir quel arbovirus ils ont déjà rencontré.

Auparavant, la personne concernée doit être informée de tous les aspects de l’étude : pourquoi elle est réalisée, comment les échantillons seront analysés, à quoi serviront les résultats, les risques éventuels… Cela peut être parfois complexe, surtout pour de jeunes enfants ou pour des personnes maitrisant mal la lecture. 

Illustrer l'invisible

Avec les responsables de l’étude EpiArbo, Ink Link a proposé de travailler dans un premier temps au scénario. Il s’agissait de trouver le meilleur moyen de raconter le contexte de l’étude. Certains concepts plus complexes, comme le développement de l’immunité deviennent beaucoup plus simples racontés en BD.

Aurélie Neyret a développé la version illustrée en mettant en avant la richesse culturelle de la Guyane !