Dialogue communautaire: échanger avec une population précaire
Adapter les interventions au public
Les orpailleurs sont les plus touchés par le paludisme. Ces populations vivent dans des conditions difficiles dans des camps en forêt amazonienne. Ils sont illégaux en Guyane française. Les femmes sont encore plus frappées par cette précarité avec de nombreux cas de prostitution. Cependant, ce sont aussi souvent ces femmes qui prennent soin des malades sur les camps. Il était donc important d’avoir leur retour sur la prise en charge des personnes atteintes de paludisme en forêt.
Nous avons proposé un atelier Portraits où un groupe de femmes pouvait se faire faire son portrait à l’aquarelle, avec une traductrice agent de santé femme et une chargée de projet paludisme également féminine. Le temps de réalisation d’un portrait à l’aquarelle assez long (20-30 minutes) laisse le temps d’engager la conversation. Le fait que l’ensemble de l’équipe soit féminine a aussi favorisé une mise en confiance qui a permis d’aborder d’autres sujets de santé.
